Emile Pineault est un chorégraphe basé à Tiohtiá:ke / Montréal. À travers une pratique multidisciplinaire ancrée dans le travail du corps et la performance, il explore les thèmes du désir, des sexualités et des sensorialités. Les corps se mélangent aux objets et deviennent des amoncellements de textures, de formes, de sons, de vibrations, de narrations et d’affectes. Il développe des chorégraphies qui oscillent entre, d’une part, le désordre, la maladresse, l’indiscipline et d’autre part, des textures intenses, des physicalités exacerbées et une sensualité profonde. Emile compose ses créations comme des poèmes sensoriels et utilise la durée et la répétition comme manière de déstabiliser la relation au public. www.emilepineault.com

Lucy M. May est une artiste en danse contemporaine née sur le territoire Wolastoqiyik (Fredericton, Nouveau-Brunswick) et basée à Tiohtiá:ke (Montréal). Attirée par la porosité de la collaboration et l'immensité de la danse, Lucy conçoit des œuvres qui explorent le lien entre le micro et le macro à l'échelle humaine. Ses créations, comme Anima / Darkroom (2019), en collaboration avec l'artiste Krump 7Starr, Vivarium (2014/17) en collaboration avec Noémie Avidar, Patrick Conan et Paige Culley, et The Conditions (en chantier), interrogent la façon dont les environnements se faufilent dans le mouvement humain. Entre 2009 et 2016, Lucy a été membre de la Compagnie Marie Chouinard. En tant qu'artiste indépendante, elle travaille avec des artistes tels que Susanna Hood, Ariane Boulet et La Tresse. Elle est affiliée au Legacy Project de Margie Gillis depuis sa création en 2015. Depuis 2018, elle a été mentorée en Krump par Jigsaw aka Ozcar the Grouch. Son travail a été programmé au Québec, en Ontario, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, en Alberta, en Saskatchewan, en Suède et au Royaume-Uni. lucymmay.com

Depuis sa sortie de l'École de danse contemporaine de Montréal (2012), Laurie-Anne collabore avec plusieurs artistes. En parallèle, elle se forme en méditation en mouvement et en technique ancestrale de guérison. Sur la scène, on peut la voir à Montréal comme à l’international dans le solo [ID] double de Louis-Elyan Martin. Aussi, avec Marilyn Daoust elle codirige FOR FAUVE et présente la pièce & à Tangente danse (2018). Depuis 2016, Laurie-Anne crée aux côtés de la metteuse en scène Audrey-Anne Bouchard et monte la pièce Camille (2 versions). De plus, elle se forme en audiodescription et guide des ateliers de danse pour les personnes vivant en situation de handicap visuel. Ayant à cœur l'inclusion et l'accessibilité, elle continue de s'interroger sur les limites de la danse qui est vue/regardée. À cet effet, elle combine ses différentes expertises dans le projet de création MERGING. Engagée, Laurie-Anne collabore sur plusieurs projets autour de la féminité, valorisant la réappropriation de son corps et la prise de parole.

Lucy Fandel est une artiste en danse et rédactrice basée à Tio’tia:ke/Montréal. Souvent à l’intersection du mouvement social, scientifique et artistique, son travail voit le jour au Canada et à l’étranger. Elle a dansé pour Wendt+Dufaux, Chloe Hart, Catherine Chun Hua Dong et le collectif As They Strike entre autres. Sa dernière création, Le penchant des pierres, co-chorégraphiée avec Nickle Peace-Williams, a été autoproduite entièrement en extérieur à La friche au pied du courant sous forme de performance in situ devenue film. Lucy accompagne des artistes-pairs émergents dans leur développement créatif depuis 2016 en tant que co organisatrice de Nous Sommes L'Été dans la création de laboratoires créatifs et en tant que conseillère artistique. Elle anime également des événements de médiation culturelle et a été invitée à plusieurs reprises à donner des conférences sur l'éco-performance.

Catherine Lavoie-Marcus est une artiste interdisciplinaire basée à Tiohtiá:ke / Montréal. Depuis 2009, elle présente des créations sur des scènes et dans des centres d'artistes du Québec (Tangente, Studio 303, Usine C, Centre des arts actuels Skol, Fonderie Darling, Musée d’Art Contemporain de Montréal) et partage des recherches personnelles ou collectives à l'étranger (France, Espagne, Chine, Mexique). Elle publie des zines et  réflexions théoriques sous la forme d'articles et d'essais et tient une chronique d’écriture libre à la revue esse arts + opinions. Catherine détient un doctorat en études et pratiques des arts de l’Université du Québec à Montréal. Elle est présentement chercheuse associée au Amsterdam School for Cultural Analysis (ASCA). Active dans sa communauté, elle participe à des projets collectifs tels la Journée sans culture, 8DAYS et est nouvellement associée au Radeau.