Mélanie CarpentierOriginaire de Paris et installée à Montréal depuis 2010, c’est au long de mes études en littérature comparée et de mes voyages sur des sentiers multiples que je me découvre une passion pour les arts de la scène et le théâtre contemporain. Dans le cadre de mes études, je m’intéresse en particulier à l’intermédialité et à la performance, deux notions clés du théâtre postdramatique qui occupe une place centrale dans mes recherches. Affectionnant particulièrement les œuvres tapageuses, impertinentes et engageantes, je réalise un mémoire de maîtrise sur le « théâtre coup-de-poing » de Sarah Kane, dont j’ai prochainement l’intention de travailler sur une mise en scène. Véritable rat de bibliothèque, je rencontre au cours de mes diverses lectures l’œuvre pluridisciplinaire de la danseuse, réalisatrice et anthropologue, Maya Deren, qui exerce sur moi une véritable fascination et me pousse à partir à la recherche d’un langage artistique plus ou moins détaché de l’écriture. Afin d’échapper à l’austérité des discours critiques universitaires, à la poussière des livres et à la lumière aveuglante de mon écran d’ordinateur, je m’initie alors à la danse contemporaine.
René-Maxime ParentQuoique labyrinthique, le parcours de René-Maxime Parent l’a conduit au journalisme. Après 8 ans de peinture et de sculpture, il fait escale en philosophie pour finalement compléter un baccalauréat en littérature comparée et cinéma à l’Université de Montréal. Comment représente-t-on les cultures d’ici et d’ailleurs dans les arts visuels ? Entre deux voyages d’immersion au Costa Rica et en Espagne, il entreprend des études hispaniques et apprend la langue de Cervantes. Du théâtre à la danse en passant par le cirque, il élargit son champ d’intérêt. Il poursuit en outre ses réflexions sur l’interdisciplinarité via de multiples séjours à l’étranger, de la Californie à Copenhague.
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